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Dans cet épisode d’Afterwork, Hamza Lyoubi reçoit le trompettiste Hamza Bennani Smires, dit HBS, ainsi que Karim Kaissouni, directeur de l’agence Tartar.
Tous deux ont abandonné des carrières corporate et confortables pour des projets passionnants et audacieux, où la musique et les événements culturels occupent une place centrale. Le premier dans le jazz, et le second dans le rap.
Tartar organise et produit ses propres événements depuis cinq ans. A Casablanca, et plus exactement à Hay Hassani, Karim Kaissouni, ancien banquier, a fondé Tartar Colors il y a deux ans, espace culturel, boîte de prod et incubateur artistique financé par l’agence éponyme de création digitale.
Un rêve devenu réalité, et qui a vu défiler, depuis le confinement, bien des noms du rap made in Morocco : Tagne, Dollypran, Khtek, Draganov, Issam Harris, Snorr…
De son côté, le trompettiste, compositeur et enseignant HBS a quitté le monde des ressources humaines pour trouver un nouveau souffle, porté par son instrument de prédilection : la trompette.
Cet amoureux de Miles Davis et de Rabih Abou Khalil imagine des projets musicaux comme Les douces folies de Satie, mais développe également des projets où plusieurs sens sont exaltés : c’est le cas avec On the Sunny Side of the Street, événement ambulant de Jazztronomie fine — comprenez, Live Jazz & Fine Gastronomy — où sa musique rencontre les délices du Chef Baya.
Le titre est évidemment emprunté au répertoire jazz, et l’événement compte déjà 9 éditions.
Portés par leurs passions, HBS et Karim Kaissouni se livrent sur leur rapport au travail, leur volonté de tisser des liens à travers l’événementiel et la musique, mais aussi de remettre la jeunesse et l’éveil culturel au cœur de leurs missions…
Un épisode où l’on parle de confinement, d’encadrement, de dar chabab, de poterie, d’Amin Maalouf mais aussi de motos — parce que lorsqu’ils ne bichonnent pas leurs artistes, Tartar organisent également Motocazz, salon marocain de la moto…
Bonne écoute !